Janvier sans alcool : est-ce que ça vaut le coup ?

Le Dry January, ou mois sans alcool , est une résolution de Nouvel An courante pour beaucoup qui souhaitent reprendre le contrôle de leur vie et profiter de ses nombreux bienfaits, comme faire des économies, mieux dormir et perdre les kilos accumulés pendant les fêtes, pour n'en citer que quelques-uns . Plus de 3 millions de personnes au Royaume-Uni s'y sont inscrites en début d'année. Si, comme moi, vous vous demandez qui a réussi, les études montrent que les deux tiers des participants tiennent le coup pendant tout le mois sans boire une seule goutte d'alcool. Et sept sur dix finissent par réduire leur consommation d'alcool les mois suivants. Quel que soit le nombre de participants qui terminent le défi, le Dry January est une excellente initiative pour susciter des discussions et sensibiliser le public à la consommation d'alcool et pour aider chacun à repenser sa relation avec l'alcool.

Cela dit, c'est un défi de taille pour les personnes habituées à la consommation excessive d'alcool et qui ne parviennent pas à s'arrêter après deux verres. L'abus d'alcool peut entraîner de nombreux effets néfastes sur la santé, à court et à long terme. Même si une pause d'un mois, suivie d'une surconsommation les mois suivants, ne change rien, c'est déjà un début. Et il est permis d'espérer que les bénéfices l'emporteront sur l'amnésie alcoolique du week-end, les dépenses inutiles et les nuits blanches.

Pendant un régime cétogène, une consommation régulière d'alcool peut en compromettre les bienfaits, comme l'énergie stable et la perte de poids. « Ah, mais je ne bois que de la vodka, alors ça va ! » Eh bien non. Ce n'est pas la quantité de glucides dans la boisson qui compte, mais la façon dont le corps les métabolise. Boire régulièrement et en grande quantité transforme votre corps en une machine à brûler de l'alcool plutôt que des graisses . De plus, les envies d'alcool sont décuplées. Qui rêve d'un cheeseburger à 2 heures du matin après une soirée bien arrosée ? Sans parler de la facilité avec laquelle on peut s'enivrer en suivant un régime cétogène. Pas vrai ?

J'ai décidé de relever ce défi moi-même dans le cadre de mes résolutions du Nouvel An. Je ne m'en rendais pas compte, mais pendant quelques années, j'ai ressenti la pression de toujours « devoir » boire lors de soirées entre amis, l'alcool étant pour moi une récompense. Je me souviens avoir pensé que je « méritais » un verre de vin après une longue journée, et une soirée arrosée après une semaine de travail chargée. Le résultat ? À chaque fois, j'étais épuisée, démotivée et je passais des jours à subir les conséquences de l'alcool : une gueule de bois carabinée.

Comme j'y étais tellement habituée, et que tout le monde autour de moi boit, au début, je ne pensais pas pouvoir aller jusqu'au bout et me défaire de cette habitude. Mais c'était beaucoup plus facile et agréable que je ne le pensais. Après avoir relevé ce défi, j'ai réalisé que j'avais :

• De l'argent en plus à dépenser pour des choses plus intéressantes plutôt que de le boire ;
• Plus de temps et d'énergie à consacrer à des activités de qualité comme courir, apprendre de nouvelles choses ou regarder un film avec mon être cher ;
• Un meilleur sommeil ;
• Plus de clarté mentale et de concentration ;
• Plus aucune envie.

Pour n'en citer que quelques-unes. C'est pourquoi le Dry January en valait vraiment la peine. Est-ce que je le referais ? Absolument ! Cette expérience a profondément changé ma façon d'aborder la consommation d'alcool en février, mars, avril… et même après. Je recommande vivement à quiconque a le sentiment que sa relation avec l'alcool l'empêche d'être la personne qu'il souhaite être de s'abstenir de boire pendant un mois.

Pour être claire… J’ai pris quelques verres pour mon anniversaire fin janvier et c’était agréable. Désormais, je continuerai à m’en servir occasionnellement ( avec modération ! ) quand je jugerai que c’est permis. Non pas par obligation. L’essentiel, c’est qu’un verre de vin le vendredi soir, c’est bien, mais surtout, on peut aussi s’en passer ; un dîner peut être tout aussi agréable avec un verre d’eau ; et une soirée réussie, c’est quand on est entouré de ses proches, peu importe ce qu’on boit.

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Si vous avez raté l'occasion de faire un mois de janvier sans alcool et que vous souhaitez vous lancer dans un mois sans alcool ou simplement commencer à contrôler votre vie malgré les défis rencontrés, cet article est une excellente lecture qui vous montrera ce dont il faut être conscient et les étapes importantes à suivre avant de sortir les verres de vin.

Bonne chance pour votre Poursuivez votre parcours et trinquez à vos résultats ! N'oubliez pas : en suivant un régime cétogène, soyez toujours vigilant·e face à la diminution de la tolérance à l'alcool et aux autres effets du mélange alcool-céto.

Si vous avez participé au défi Dry January, dites-nous dans les commentaires ci-dessous si cela en valait la peine et quelles en ont été vos principales leçons.

Écrit par Laís Oliveira,
Développeur de contenu pour Funky Fat Foods